Céréales les prix du blé et du maïs continuent de se replier

« Les jours se suivent et se ressemblent avec des marchés qui ne connaissent qu’un sens, la baisse », écrit Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 23 mai 2023. Le cabinet estime que « le marché n’intègre plus aucune prime de risque géopolitique malgré la situation en Ukraine », et que « la compétition avec les origines russes demeure l’élément clé pour la formation des prix ».

Le lundi 22 mai 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 221 euros sur l’échéance de septembre (–1,50 euro par rapport à la clôture précédente) et à 226,50 euros sur celle de décembre (–2 euros). La tonne de maïs terminait la séance à 217,50 euros (–3,25 euros) sur l’échéance de juin et à 212,75 euros (–3 euros) sur celle d’août.

Ce mardi 23 mai, peu avant 11 heures, la tonne de blé perdait encore 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 219,75 euros, et 1,25 euro sur celle de décembre, à 225,25 euros. La tonne de maïs perdait 0,50 euro sur l’échéance de juin, à 217 euros, et 0,25 euro sur l’échéance d’août, à 212,50 euros.

Rebond du maïs aux États-Unis

À la Bourse de Chicago, le maïs a « fortement rebondi après les pertes sévères enregistrées la semaine dernière », souligne Sitagri. La graine a regagné 17 centimes de dollar par boisseau le lundi 22 mai. Selon le rapport Crop Progress publié le 22 mai au soir, « 81 % du maïs américain était planté en date du 21 mai, relève le cabinet. Les analystes attendaient 82 %. La moyenne sur 5 ans à cette date est de 75 %. » Les semis de maïs sont ainsi « bien en avance » par rapport à la moyenne sur 5 ans, mais correspondent aux attentes des marchés.

Au contraire, les cours américains du blé ont connu « un nouveau repli » hier, « et ce malgré un état des cultures sur les blés d’hiver toujours aussi inquiétants », relève Agritel.